La supervision permet au thérapeute de reprendre la distance juste, dans un espace de bienveillante neutralité quand pendant un accompagnement il contacte une de ses blessures.
En posant sa conscience sur celle-ci, le transfert sur le patient se dénoue et le travail thérapeutique peut se poursuivre. Si le thérapeute n’est plus dans cette juste distance, la thérapie ne peut plus continuer. Il devient participant au jeu relationnel et perd son aptitude de miroir neutre.
Tout en permettant à la thérapie de se poursuivre et en offrant par là un juste cadre au patient, la supervision permet au thérapeute d’amener plus de conscience dans sa pratique et dans le méandre de ses blessures non pansées.
La supervision s’adresse à tout professionnel en relation d’aide se sentant impliqué personnellement, émotionnellement dans la relation à celui ou celle qui s’adresse à lui.
Elle permet de dépasser les limites de la thérapie en cours en proposant au professionnel de lever ses propres voiles, d’élargir sa vision sur la profession. Elle accompagne aux dépassements des peurs, des difficultés de l’installation, à la maturation de la confiance en ses compétences…